C'est le 6 Avril, en arrivant a Chiang Kong, au nord de la Thailande, que nous decouvrons ce fleuve mythique qu'est le Mekong.
Son niveau est bas, on dirait quíl draine de la boue, et ses berges sont terreuses. Le tout est baigne dans une drole de lumiere. Quelle drole d'impression. J'avais une autre image du Mekong. Rien de particulier, mais pas celle la, comme un melange de fascination et de rejet.
Nous restons deux jours a Chiang Kong, le temps de se familiariser avec ce fleuve. C'est le 8 au matin que nous emarquons sur un bateau qui devra nous deposer a Luang Prabang, au Laos, deux jours plus tard.
Mes premieres impressions a l'egard du "Nam Kong" comme l'appellent des laossiens, sont les bonnes. Le fleuve a un debit impressionant, il coule comme si rien ne pouvait l'arreter, comme si les molecules 'qu il charrie etaient plus pressees les unes que les autres d'arriver a la mer pour se debarasser des ces particules boueuses et sablonneuses.
Sa majeste le Mekong se laisse parfois aller dans des vallees encaisses, ce qui vient nourrir ce sentiment que je ne suis pas grand chose face a cette nature. Sentiment de claustrophobie aussi. On ne peut pas lui echapper. A droite, a gauche, des montagnes, et ce debit toujours aussi impressionant. Parfois meme on voit des objets, aussi gros que des troncs d'arbre, qui restent la, immobilises par les courants contradictoires de Mr le Mekong. Des tourbillons, des rapides, des rochers qui surgissent de nulle part, l'inquitetude se lit sur tout les visages des autres passagers. Meme certains Laossiens se levent parfois pour essayer de voir ce que le Mekong leur, et nous reserve.
Cette fois ci, il n'a joue de tour a personne, puisque nous sommes arrives a bon port, et pas mecontents.
LUANG PRABANG, NOUS VOILA.
PS : Photos ds le prochain article
Prenez soin de vous.
